Pédagogie active
Pédagogie Freinet : l’activité autonome et en groupe.
Pédagogie Piaget : le savoir est une construction active de la part de l’enfants, qui modifie ses schèmes de compréhension antérieurs.
L’histoire de la pédagogie : on est passé progressivement de la passivité de l’enfant à une valorisation de sa personnalité, de son originalité et de son autonomie.
Il faut parfaitement maîtriser son savoir pour pouvoir organiser une activité de manière efficace.
Dans une pédagogie active, le discours du maître ne doit pas disparaître, mais tenir compte en permanence des besoins des enfants. On en peut pas se limiter à placer les élèves en situation d’activité.
L’école est le lieu d’une communication des savoirs. S’il est vrai que l’enfant doit élaborer par lui-même son propre savoir, un grand nombre de connaissances doivent lui être communiquées.
Comprendre, c’est faire sien.
On ne peut pas concevoir des bonnes consignes sans des objectifs clairs. Sans objectif pédagogique riche de contenu, la consigne est un ordre.
Toute consigne, et sa nécessité, dépend des objectifs, lesquels sont déterminés non seulement par les exigences méthodiques du savoir à communiquer, mais aussi par les besoins des élèves.
Pédagogie différenciée
On ne peut pas enseigner sana différencier. Il est important de séparer les 2 concepts de pédagogie et de différenciation. Apprendre, c’est faire seins les savoirs.
Pour Philipe Meirieu (l’école, mode d’emploi) : « l’expression de pédagogie différenciée est un pléonasme ».
La notion d’évaluation est un concept incontournable dans un thème comme la pédagogie différenciée. Pour proposer un travail individualisé, il faut bien sûr avoir évalué un besoin. Il faut ensuite évaluer si l’objectif a été atteint.
Il y a « groupe de niveaux » quand on réunit des élèves faibles dans une discipline, par exemple, et qu’on leur propose du soutien pendant que les autres élèves travaillent sur une autre matièreà défaut : on fixe les élèves dans l’idée qu’ils sont « faibles en « ou « faible ». Une méthode plus adaptée est le « groupe de besoin » qui demande des évaluations très fines. Il n’y a plus de « bons » et de « mauvais », mais des enfants qui ont des besoins ponctuels et diversifiés.
L’activité
Célestin Freinet : dans ses classes, l’activité prenait la forme de travaux liés aux métiers existants.
Piaget : l’assimilation et l’accommodation, qui sont les 2 mécanismes essentiels de l’apprentissage, sont une activité de l’esprit et excluent la passivité.
L’élève n’apprend bien que ce qui l’intéresse. Il ne mémorise bien que les informations qui répondent à des questions qu’il se pose. Le maître doit l’amener à se poser ces questions. Mettre les enfants en situation d’activité, après les avoir motivés, peut amorcer ce processus.
La limite de la pédagogie centrée sur l’activité comprend 2 aspects :
Tous les savoirs ne peuvent être acquis « activement ». Si ce qui est de l’ordre de la compréhension doit l’être, ce qui est du domaine de l’information doit être communiqué directement. L’activité est une situation nécessaire à l’apprentissage, mais elle n’est pas suffisante : le maître doit communiquer aussi un savoir.
Il faut toujours se défier des apparences dans la vie de la classe. On croit parfois qu’une classe est active quand les élèves sont en perpétuels déplacements, se parlent, etc. Cela ne peut être qu’une agitation superficielle. Seule l’évaluation permet d’objectiver la réalité de l’apprentissage.
Les élèves sont motivés par l’aspect concret des apprentissages : rappelle la notion d’« ouverture de l’école ». L’ouverture est nécessaire : il est impensable de procurer aux enfants une culture livresque ou coupée de la vie.
L’école doit ouvrir l’enfant à la culture.
Attention : ouvrir matériellement les portes de l’école = faire entrer ce contre quoi l’enfant doit être protégé (la violence, l’exploitation).
Ouverture de l’élève à son propre monde = dépasser son enfance par l’acquisition du savoir.